Bloguidien #1 : Quel est l’article / la série de ton blog que tu apprécies le plus ?

À l’initiative de Lord et de Dryudsan sur le Fédiverse, et avec la collaboration de tout fédinaute qui le souhaite pour trouver de nouveaux sujets, s’est lancé la chouette idée du #blogidien, un site qui propose des prompts de rédaction quotidiens. Et comme j’ai un gros coup de mou en ce moment en terme d’inspiration, ça peut être intéressant de tenter le coup. En plus ça me fera bosser un peu quotidiennement Ergo-L (oui c’est encore une disposition de clavier ergo) et ça sera pas du luxe.

Je ne garantis pas de me prêter à l’exercice de façon régulière, déjà parce que les contraintes et la régularité ça fonctionne moyennement avec le nombre de trucs que j’ai déjà en cours, aussi parce que tous les thèmes ne vont pas m’inspirer (je sais, j’ai lurké) et surtout parce que c’est pas le but. Donc de temps en temps il y en aura un, que je vais numéroter non pas en fonction du nombre d’articles que j’ai rédigés mais en fonction du numéro sur le site du blogidien, histoire qu’on s’y retrouve (surtout vu que je démarre déjà avec un jour de retard donc j’ai une petite idée de la chronologie de l’histoire au bout d’un moment), et on verra à l’usage s’il y a besoin de faire une section dédiée dans l’arborescence du site (probablement, mais j’ai refait tous les menus la semaine dernière, là j’ai la flemme).

Et donc pour répondre à la question, je crois bien que l’article que je préfère sur ce blog n’en est pas un – à l’origine du moins. C’est cet article fleuve qui avait commencé sur craftopi comme un bête post de microblogging un peu grumpy et revendicateur et s’est un peu terminé en cours magistral.

Je l’aime beaucoup, pas parce que je trouve que son contenu est particulièrement pertinent, mais parce qu’il témoigne de ces rares moments où je me laisse suffisamment embarquer par un sujet qui me passionne pour que ma personnalité soit furtivement visible. Si je ne me limitais pas, je ne communiquerais que comme ça, à coups de grandes tartines d’infos sur un sujet technique – et je vous invite à vous lâcher pour communiquer comme ça avec moi parce que je vais vous aimer instantanément et vous regarder avec des yeux d’andouille prépubère hurlant «teach me sensei!» mais c’est un autre problème.

C’est aussi le genre d’envolée qui me fait me sentir exposée et insécure parce que même si le sujet me passionne je suis pas à l’abri de dire de la merde dessus, déjà, mais aussi parce que c’est un trait de personnalité qui s’est continuellement avéré maladaptif. Je vous vois décrocher quand ça fait vingt minutes que je vous parle de vernis à l’ancienne et de la recette des laques de stradivarius. Je vois bien que parfois vous vous dites même que je suis en train d’étaler ma science pour faire ma maline alors que non, ça m’intéresse juste vraiment beaucoup beaucoup, tellement que ça prend toute la place dans ma tête et que j’ai envie de parler que de ça, et partout où je vais, à chaque fois que je parle à quelqu’un, j’espère cet instant magique et rarissime où je tombe sur une autre tête d’ampoule qui va me parler pendant des heures de Hubble, du fonctionnement d’un filtre passe-bas ou de la composition du béton romain. C’est ma conception d’une soirée réussie.

Du coup, je suis contente qu’il existe quelque part un compte-rendu d’une de ces envolées que je ne m’autorise plus trop en public, contente aussi d’avoir sauté le pas de faire ce blog où je peux me lâcher à faire autant de longs rants onanistes que mon coeur le désire et pour lesquels personne ne peut me reprocher d’être chiante parce que tu ne peux les recevoir sur la tête qu’en te mettant directement dessous et je ne peux pas monopoliser la parole parce que je suis la seule à l’avoir hahahaharglne.

Et si au passage je peux atteindre quelques têtes d’ampoules avides d’étaler leur science…

Bon. J’espère que tu trouveras l’article intéressant et comme d’hab je me retrouve surprise d’avoir autant à dire sur un sujet dont je ne pensais pas qu’il me prendrait plus de deux lignes.

A tout bientôt pour la suite!

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