Une fois, j’ai parlé de mon site avec des amis autour d’un apéro où j’avais amené des muffins, et l’une d’eux a dit « Il y a une catégorie cuisine dessus? Parce qu’ils sont trop bons, tes muffins, il faut que tu postes la recette! »
(recette qui est ici, du coup)
Alors effectivement, j’expérimente pas mal en cuisine aussi – notamment à cause du fait que je ne supporte pas très bien le sucre (entre autres aliments) et qu’il n’y a pas grand-monde qui s’est chargé d’expérimenter avec les alternatives, si ce n’est la stévia, qui est dégueulasse… Alors que par exemple le sucre de coco a un index glycémique extraordinairement bas (plus bas que celui d’une patate) et le xylitol est quasiment acalorique, en plus d’être acariogène (il ne fait pas de trous dans les dents) et vachement bon. Par contre il est mortellement toxique pour les chiens à très faible dose, donc si t’as un chien il vaut mieux juste ne pas en avoir dans ta cuisine, crois-moi.
Cependant il ne me serait jamais venu à l’idée de parler popote par ici, parce que c’est « pas très sérieux » – je veux dire, je fais ça depuis tellement toujours que ça m’a plus l’air de ressortir des tâches du quotidien plutôt que d’un « truc dans lequel j’ai des compétences » – et surtout parce que je fais des gâteaux moches. Je suis absolument capable de produire quelque chose de très joli et travaillé (j’ai notamment des photos d’un gâteau surmonté d’une décoration en chocolat peint représentant Mario, sur lequel j’ai passé quelques heures avec un cure-dent pour faire plaisir à son destinataire… je vais essayer de te retrouver ça pour la photo de couv’, tiens) mais pour moi, une fois passé l’amusement des expériences de pseudochimie culinaire, le rendu final m’importe très peu et je ne produis globalement que des gâteaux-du-weekend-de-grand-maman, cakes sans caractère, muffins bourrus, gâteaux craquelés dégoulinants de crème pâtissière et autres desserts aux fruits balancés en vrac sans soucis d’esthétique. C’est super bon, je te jure, mais c’est moche.
Le résultat est la plupart du temps « diabétique-friendly » (vérifie quand même avec ton médecin, je ne suis pas nutritionniste et je ne veux pas aggraver ton état), souvent faible en matières grasses donc « personne-sans-vésicule-biliaire-ou-avec-du-cholestérol-friendly », et très souvent compatible « paléo » un peu malgré moi mais parce que ces techniques de cuisine rendent les choses très simples quand on a plein de restrictions alimentaires… Par contre j’ai pas réussi à tout faire à la fois et c’est rarement « vegan-friendly ». J’ai essayé de trouver des substituts valables au beurre, au lait, aux œufs, au fromage… pendant pas mal d’années, mais il faut se rendre à l’évidence, ça ne fonctionne pas, ni chimiquement, ni gustativement. Cuisiner vegan et bon ne consiste pas à transposer des recettes d’omnivores vers le cahier des charges vegan, mais plutôt à inventer une nouvelle façon de cuisiner et fatalement, une nouvelle façon de faire de la pâtisserie. Quand une de mes recettes tombe dans les clous, je le signalerai avec une éthiquette histoire que tu puisses retrouver tout ça facilement, promis.
Ah et des fois j’utilise les cups comme unité de mesure, parce que c’est quand même vachement pratique. Sois pas chauvin, tu verras, c’est cool.
Donc pourquoi pas, moi je te jette volontiers mes recettes par ici, surtout le fruit de mes expérimentations à base d’alternatives sucrières parce que je me rends bien compte que ça manque cruellement sur la toile, mais pour la mise en pli je te laisserai faire, et si mes expérimentations sont vraiment trop hideuses je m’abstiendrai même de photos. À toi de me montrer quels chef-d’œuvres tu auras produits sur la base de mes brouillons!
Niveau menu (heh) on va mettre ça à la racine, je me vois mal ranger ça dans le bricolage ou le design…
Allez bon app’, bisous!
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