Conseils de vie, augmentés

Je suis passée viteuf sur mastodon jeter un oeil à une discussion et je suis tombée sur un post où quelqu’un demandait des conseils de vie pour son ado, alors j’ai pas pu résister, j’ai mis mon grain de sel. Ma réponse originale ne comptait que 11 items, de simples intitulés à l’impératif, mais j’ai eu envie d’une part de les consigner ailleurs qu’en réponse à un toot histoire que d’autres puissent les consulter, et d’autre part de les développer un peu, parce que j’aime bien l’idée et j’aime bien donner des conseils. La liste suivante contient donc désormais 14 items, quelques liens, et quelques injonctions très désagréables, mais probablement utiles. Et je te rassure, je me les sermonne aussi à moi-même. Et oui, en vertu du point 13, tu auras le droit de me le rappeler plus tard si je dévie.

1. Aime.

Sans ça, la vie n’a aucun sens. Je sais, on dirait les paroles d’un tube de l’été dégoulinant de mièvrerie, mais c’est pourtant bien vrai.

2. Émerveille-toi.

C’est une fantastique capacité enfantine qui tend à s’éroder avec le temps qui passe et (surtout) avec les crasses qui nous arrivent, et pourtant c’est le rempart ultime contre la dépression, la meilleure porte de sortie du trauma, et sans aller dans les extrêmes des gros bugs psychologiques, ça fait sortir la tête de la grisaille du quotidien. Va regarder la structure des feuilles des arbres, passe du temps à trouver des formes dans les nuages, observe les albédos à la surface des ruisseaux, invente-toi des aventures dans ta tête, regarde des documentaires sur l’astrophysique, je sais pas ce qui te fait bicher mais c’est là, juste devant toi, et c’est merveilleux, alors prends un peu tous les jours ce temps pour te dire « Oooooh putain c’est géniaaaal ».

Tiens, j’ai même la bande-son. https://zammuto.bandcamp.com/track/my-dogs-eyes

3. Trouve tes passions et fais-leur toute la place.

Il n’y en a pas de ridicules, si ton truc c’est de faire des modèles réduits en culs de bougies de tous les petits chiens que tu croises dans la rue, grand bien te fasse, mais fais-le, parce que justement, grand bien te fasse. Tu n’es pas obligé d’être le meilleur du monde en petits chiens en cire, ni de faire de l’argent de ton activité de modéliste de petits chiens en cire, ce n’est pas le but. Le but, c’est de te sentir vivant, accompli, épanoui, et raccord avec tes envies et ton but dans l’existence. Non, ce n’est pas inutile et vain de fabriquer des petits chiens en cire. Si ça ne devait rendre qu’une seule personne heureuse, ce serait déjà un but incroyablement noble. Et cette personne, c’est toi.

Attention toutefois il y a un caveat : les activités passives (regarder des séries, jouer aux jeux vidéos…) qui te poussent volontiers vers des comportements compulsifs voir addictifs et te font « sortir de toi » sans engager ta créativité, quand tu t’y adonnes à l’excès, te font accéder plus facilement à la dépression et à l’apathie qu’au bonheur. Je ne dis pas qu’elles sont mauvaises en soi, de la même façon que manger n’est pas mauvais en soi, mais ne manger que des sucreries est problématique et a des effets désastreux sur le long terme. Le jeu vidéo c’est génial! Et si c’est ta passion, il y a un milliard de façons d’y engager ta créativité : écrire sur le sujet, faire un podcast, t’entrainer pour des tournois, faire des fanarts, ou carrément faire un jeu vidéo… L’idée est de te donner un but, et de bosser pour l’atteindre. Peut-être que c’est la différence que je fais entre loisir et passion, et je pense qu’on peut tous tomber d’accord sur le fait que de n’avoir que des loisirs sans « faire » devient vite assez stérile. C’est un peu comme se mettre soi-même en stand-by…

4. T’as qu’une vie et tu la vis pour toi, pas pour faire plaisir aux autres, alors vas là où ça t’apporte de la joie.

Bon, le cas classique c’est tes parents qui ont décidé que tu seras avocat alors que toi tu veux être cascadeur. À un moment, il va falloir décider toi-même si ta vie sert à faire la fierté et la satisfaction de tes parents, ou ta fierté et ta satisfaction. Mais comme si ça ne suffisait pas, la surexposition aux médias et aux réseaux et aux vies et accomplissements soigneusement lissés et photoshopés des influenceurs, des « gros comptes » et de nos contacts éloignés nous a rajouté tous les bâtons dans les roues des légions de la FOMO. Mais ça aussi, ça nous fait passer à côté de l’essentiel : t’es qui? Tu veux faire quoi? T’es sûr que t’as raté ta vie si t’as pas fait ce voyage en Birmanie comme ton cousin Charles-Eustache ? Ou alors au contraire, c’est en cherchant à tout prix à aller en Birmanie comme ton cousin Charles-Eustache alors que t’es fermement opposé au bilan carbone des avions et que ce que tu voudrais au fond de toi c’est aller en vélo dans les Deux-Sèvres pour pigouiller dans les marais, qui va te faire gâcher ta vie? Ou alors c’est essayer de faire plaisir à ton patron en faisant des heures sup’ et en essayant de monter les échelons de ton entreprise qui est en train de te faire gâcher ta vie, et celle de ta compagne qui te voit plus, et celle de tes enfants qui te connaissent pas?

5. Ne nuis pas. Il n’y a aucune « petite douleur » qu’on inflige à autrui, aucun comportement inconsidéré qui n’est « pas grave ».

C’est fou comme l’humain est fragile. Même se faire ghoster après trois messages sur une app de rencontre ou se faire traiter de sale con par un inconnu dans la rue peut avoir des répercussions que tu n’imagines même pas. Suivant l’état nerveux dans lequel se trouvait ta cible ce jour-là, si elle avait déjà l’estime de soi au fond des chaussettes et / ou une solide dépression, si il avait déjà subi cinq fois ce même comportement dans la semaine, si elle était déjà en train de lutter avec les effets d’un traumatisme précédent… Ça peut suffire à finir de briser l’équilibre émotionnel précaire d’une personne et l’envoyer dans une spirale de pensées négatives ou même lui coller un traumatisme. Ou simplement la mettre tellement en pétard qu’elle va à son tour se défouler sur quelqu’un qui n’a rien fait pour mériter ça. Et c’est comme ça que l’expérience humaine devient un petit peu plus dégueulasse et impossible à vivre chaque jour. Prendre soin des autres, c’est ultimement prendre soin de soi – ces trucs-là ont une sale tendance à se comporter comme des boomerangs.

6. Le respect, la compassion et l’entraide sont les trucs les plus importants dans la vie.

Bonjour Madame, avez-vous deux minutes pour parler de notre seigneur et maître Jean-Jacques Rousseau ? Oui je parle du contrat social, tout ça tout ça. Mais toi-même tu sais, quand la solidarité disparaît elle laisse place à un glissement progressif qui démarre avec le capitalisme libéral et se termine avec Donald Trump et l’effondrement du vivant. Alors on commence à prendre soin les uns des autres, bordel, et avant-hier, avec ça, pas dans cinquante ans, encore. Et oui, parfois ça voudra dire sacrifier un peu de ton bien-être pour le donner au mec d’à côté qui n’en a pas, ou te mettre en danger pour défendre une personne qui ne peut pas le faire, ou un droit menacé de disparaître. Personne a dit que ce serait facile. Mais rien de ce qui en vaut la peine n’est facile.

7. Prends bien soin de tes amitiés et de tes amours mais sache lâcher quand c’est à sens unique.

Ah je sais, ça va pas trop dans le sens de la sagesse populaire actuelle, qui te dit de ne pas mettre tous tes oeufs dans le même panier, de ne pas en faire toute une montagne quand ça ne fonctionne pas avec quelqu’un, qu’il y a des milliards de personnes sur terre, reste détaché et chill, bloque, ghoste, passe à autre chose, et blah et blah et blah, mais voilà le truc : ce n’est pas comme ça que notre système d’attachement fonctionne. Un jour, une de ces personnes que t’as tenue à distance par tous les moyens possibles va se barrer, et ton monde va s’écrouler, parce qu’on ne peut pas se rapprocher de quelqu’un sans tisser des liens profonds avec cette personne, et des mécanismes vieux de plusieurs milliers d’années ont bossé contre toi dans l’ombre.

C’est d’ailleurs pour ça qu’une relation à sens unique fait si mal : cette blessure à l’attachement est constante. Pour l’espèce grégaire que nous sommes, la négligence est une véritable torture. Dans ce cas-là effectivement, mieux vaut s’éloigner du moulin à baffes : rien de ce que tu pourras faire ne pourra convaincre une personne de te donner ce qu’elle n’a aucune intention de te donner. Pas la peine de faire des courbettes ou de sauter dans des cerceaux de feu, ça ne marchera pas, parce que cette personne a décidé que ça ne marcherait pas. Ça n’a rien à voir avec toi et tout avec elle. Et t’en fais pas si ça te fait te sentir comme si t’étais défectueux et impossible à aimer : c’est pas rationnel, mais c’est normal, encore ce foutu système d’attachement qui essaye de te protéger de la douleur d’être abandonné. Je ne vais pas redéployer toute la théorie de Bowlby ici – déjà parce que je la trouve bancale sur bien des points – ni m’étaler sur des conjectures évolutionnistes vaseuses ou n’importe quelle autre théorie essentialiste qui entendrait expliquer pourquoi tous les êtres humains réagissent d’une certaine façon et c’est comme ça et c’est tout. Je vais me contenter de relever que la solitude tue autant que le tabac et que tu fais ce que tu veux de ta santé mais je suis obligée de te conseiller d’arrêter de fumer autant que je suis obligée de te conseiller de fuir une personne qui te fait te sentir seule. Ça fera mal, c’est certain, et potentiellement toute une vie parce qu’on ne peut pas se sevrer de son attachement à quelqu’un comme on peut se sevrer du tabac, mais au moins tu ne seras plus constamment activé.

Le corollaire, c’est que toi non plus tu ne vas pas te comporter comme si les gens étaient des objets jetables, même si tu le fais parce qu’on te l’a fait et que t’as plus envie de souffrir. Quand tu rencontres une personne qui est disposée à te donner toute l’affection et l’attention dont tu rêves, ne ghoste pas, n’ignore pas, ne teste pas les gens pour savoir si vraiment vraiment on t’aime et si vraiment vraiment on va pas t’abandonner. Ne réagis pas au rejet comme si la personne en face de toi était un condensé de toutes les personnes qui t’ont rejeté en te traitant comme un PNJ. Ne te sers pas d’une personne qui ne t’intéresse pas vraiment pour recevoir de l’attention et de l’affection. C’est tout simple : si la personne ne t’intéresse pas, tu le lui dis gentiment et tu lui laisse l’opportunité de trouver quelqu’un pour qui elle sera la personne la plus intéressante du monde. Si elle t’intéresse, eh bien, traite-la comme la personne la plus intéressante du monde. Certes, il ne faut pas s’oublier dans une relation, mais ça veut pas dire « garde un pied dans la porte au cas où ça part en couille ou il y a mieux ailleurs », ça, c’est gâcher la vie des gens qui ont à faire à toi. Ça veut dire que l’autre est tout aussi important que toi, et que tu veilles à son bien-être exactement autant qu’au tiens.

On ne vient pas dans une relation en se demandant « qu’est-ce qu’il peut m’apporter? » ou « qu’est-ce que je peux lui apporter? » mais « qu’est-ce qu’on peut s’apporter l’un à l’autre? » – parce que oui, on est des milliards, mais les personnes qui comptent vraiment dans notre vie ne sont qu’une poignée, et elles sont irremplaçables, et leur perte est dévastatrice, alors il faut bichonner ces liens.

La culture du dating et globalement la façon dont nous traitons nos relations en ce moment, c’est de la grosse merde toxique qui fait mal à tout le monde, et la solution pour s’en sortir, ce n’est pas encore plus de détachement et de manque de civilité. C’est tout l’inverse : de la compassion, de la présence, de l’investissement, de la fiabilité, des explications.

Tu n’es pas responsable de l’état dans lequel c’est, mais c’est ta responsabilité de faire ta part pour que ça s’arrête.

8. Tu ne dois à personne d’être malheureux-se, de souffrir.

Ni à tes amoureux ou à tes amis, comme on vient de le voir, mais pas non plus à ta famille ou à ton patron. Tu as le droit de te barrer quand ça te rend misérable. J’irais même jusqu’à dire que tu te dois bien ça.

9. On a bien plus besoin des autres que tu crois. Ne laisse pas la fierté te faire croire que t’as besoin de personne ou pas besoin de demander de l’aide.

De façon générale, ta fierté te fait croire qu’elle te protège quand elle te met des gros taquets. C’est ta fierté qui te fait croire que c’était une bonne idée de porter cette armoire normande tout seul sur cinq étages d’escalier. C’est ta fierté qui te fait croire que t’es un p’tit joueur si tu peux pas encaisser de descendre dix litres de bière dans une soirée. C’est ta fierté qui t’empêche de présenter des excuses à une personne que t’as blessée ou d’admettre que t’as eu tort. C’est ta fierté qui te fait dire que t’es pas en dépression et qu’aller chez le psy c’est pour les faibles. Comme dirait Terry Crews, « La fierté [des hommes] tue des millions de personnes tous les ans ». Un peu d’humilité te fera le plus grand bien : laisse les gens voir que tu ne vas pas bien. Demande-leur de t’aider à porter cette foutue armoire. Accepte d’être une petite joueuse qui aime prendre soin d’elle. Dis à tes proches que t’en peux plus et que des fois tu te demandes si c’est bien la peine de continuer. Va voir un psy. Et aide tes amis à porter leur armoire, prendre soin d’eux, parler de leurs difficultés et réparer leurs relations abimées.

10. C’est bateau mais c’est vrai, ta santé physique et mentale sont des trésors, prends l’habitude d’en prendre soin le plus tôt possible

Parce que sortir de son canapé et apprendre à faire du vélo c’est plus dur que de sortir un peu tous les jours et ne pas prendre l’habitude de rester vissé dans son canapé. Parce que se brosser les dents tous les jours c’est plus facile que d’accepter d’avoir un dentier. Parce que mettre des bouchons d’oreilles à un concert c’est moins chiant que de mettre une aide auditive à un concert. Parce qu’apprendre à se faire des compliments et se parler avec douceur ça peut sonner comme une insulte ou du foutage de gueule quand on a passé sa vie à se parler mal. Parce que c’est pénible d’appeler le médecin, mais moins que de rester avec ce mal de dos. Parce qu’on est pas obligé de se dégrader en avançant. Parce qu’on est pas obligé d’aller mal. Parce que ça sert à rien d’être dur avec soi. Parce que si c’était quelqu’un que t’aimes, tu ne l’empêcherait pas de se brosser les dents, de faire du sport ou d’aller chez le médecin quand il y a un problème. Parce que les cercles vertueux sont aussi diablement efficaces que les cercles vicieux. Parce que tu comptes. Si, bordel, tu comptes. T’es important. Prends soin de toi, s’il te plaît.

11. Sois heureuse maintenant.

La « Manic Pixie Dream Girl » n’est qu’un trope de cinéma. Personne ne va venir te sauver. Personne ne va subitement donner un sens à ta vie ou changer radicalement tes circonstances. Aucun évènement inattendu ne va te rendre subitement heureux. Le bonheur se construit petit à petit, en prenant des habitudes qui en multiplient la survenue. Il n’y aura pas poids idéal, de job idéal, d’appartement idéal pour commencer à aller mieux. Le meilleur moment, c’est maintenant. On modèle sa vie jour après jour, en faisant semblant d’être la personne que l’on veut être jusqu’à ce que soit tellement devenu une habitude qu’on n’y pense plus… jusqu’au jour où on ne fait plus du tout semblant. C’est triste, et c’est difficile, je sais bien, mais c’est à toi de te sauver.

12. Lis. Va à la bibliothèque.

La lecture a beaucoup de bénéfices : elle entretient les capacités cognitives et la mémoire, elle développe l’empathie, elle restaure la concentration, entraine l’imagination, et elle est souveraine pour l’humeur, notamment en permettant de sortir un peu de soi et de ses ruminations. Elle est la voie d’accès la plus démocratique et la moins onéreuse (notamment grâce aux bibliothèques) à l’éducation et à l’apprentissage. Tu me diras « oui mais je lis beaucoup sur internet », oui mais c’est pas pareil. On ne lit pas de la même façon sur internet, on papillonne beaucoup, on est très dissipé, et on a tendance à moins retenir ce qu’on y absorbe à grande vitesse, là où se poser avec un livre, c’est s’engager dans une concentration soutenue, potentiellement pour plusieurs heures. Et puis un bouquin a l’avantage d’être, dans une probable majorité des cas, un ouvrage regroupant des sources vérifiées, relu et fact-checké avant publication – enfin, si tu vas pas trop dans des librairies shady ésotériques, extrémistes ou les deux, ce qui est souvent le cas – contrairement à internet, qui te présente beaucoup de contenu vulgarisé à l’extrême, formaté pour être vite ingurgité et terminé avant la fin de ton attention span, et bien trop souvent bourré de fausses informations jusque par-dessus le bord.

13. Sois souple. Sois ouvert.e au changement d’opinion, d’habitudes, et aux tentatives de réparation. Admets facilement tes erreurs, accepte que les autres en font aussi, et laisse la place pour les corriger.

Le changement nécessite de se remettre en question et pour se remettre en question il faut être ouvert à la possibilité qu’on a tort, qu’on fait de travers, qu’on peut faire différemment, et être capable de réviser l’image qu’on se fait de soi. Pour ça il ne faut pas être trop rigide dans son identité et dans ses idées. Ça ne veut pas dire « reste ouvert à écouter les arguments de l’extrême-droite et débats avec eux pour te laisser convaincre ».
https://becomesomethingnew.wordpress.com/2019/03/29/the-psychology-of-opinionated-rigidity/
Bien sûr pardonne pas n’importe quoi, mais garde en tête qu’on est tous imparfaits, et étends aux autres la même grâce que tu aimerais rencontrer quand toi-même t’as fait une erreur

14. Choisis tes combats.

Avec les gens (on a pas besoin de se fritter autant qu’on le fait aujourd’hui, il faudrait avoir un peu plus de tolérance pour les légères divergences d’opinion et ne pas laisser notre tendance à l’engagement par l’outrage déborder dans nos vies relationnelles) mais aussi avec le taf et avec l’actu. C’est pas que des fois il faut s’écraser pour mieux vivre, mais on peut pas être efficace sur tous les fronts en même temps, et il faut aussi se laisser de la place pour voir le positif dans la vie. Si on ne voit que de la lutte des classes partout et tout le temps on finit par crever de désespoir. Pour être d’attaque, il faut prendre soin de soi, et prendre soin de soi passe aussi par préserver sa santé mentale en cherchant et en cultivant le positif et la joie partout où on peut dans la vie en général et dans sa vie en particulier. Retour au point 1 !

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3 réponses à “Conseils de vie, augmentés”

  1. Avatar de Geob-o-matic
    Geob-o-matic

    Même en aimant, la vie est vaine. Je ne trouve aucun sens, aucun but qui vaille la peine et je n’ai pas le courage d’y mettre fin.

    J’avais un but, je l’ai atteint, et il a été détruit. Et après avoir cherché un temps un nouveau chemin, je crois que j’ai abandonné la recherche.

    (Oui, je suis médicamenté et suivi)

    1. Avatar de Morayner Blacksmith

      c’est bien que tu sois suivi. Et je ne pense pas que tu n’avais qu’un but, qui a été détruit. Je pense que t’en as plein d’autres à découvrir, et besoin de changer de perspective. Je suis pas habilitée à gérer les pensées suicidaires, mais même si t’es suivi, hésites pas à aller chercher de l’aide quand elles débarquent. Je te vois avoir des hauts et des bas depuis des années maintenant, ne perds pas de vue que par moments tu constates toi-même que tu vas mieux. C’est passager, ces phases où tu n’as plus aucun espoir. Laisse passer la vague.

  2. Avatar de Beanface42

    @Morayner je te lis via RSS mais je passe par ici pour te remercier pour la découverte de Zammuto, en plus de la qualité du post. Tout à fait ma came!

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